Ce qu’il ne faut jamais faire la première fois qu’on fait l’amour

La première fois que nous faisons l’amour est souvent teintée de curiosité, d’anticipation… et parfois d’un peu (ou beaucoup) d’appréhension. C’est un moment unique, chargé d’émotions, qui peut laisser une empreinte durable. Justement parce qu’il est si symbolique, il mérite d’être abordé avec délicatesse, respect et bienveillance – pour soi comme pour l’autre.

Se mettre la pression pour que tout soit « parfait »

Il n’existe pas de première fois idéale, scénarisée comme dans un film romantique. Vouloir absolument que tout se passe « parfaitement » est une illusion qui peut créer du stress inutile. Le plaisir, la complicité et l’intimité ne se commandent pas. Ils se construisent dans le moment présent, avec ce que chacun est prêt à offrir… et à recevoir. Plutôt que de viser la performance, laissons place à l’imprévu, à l’écoute et à l’authenticité.

Faire l’amour sans en avoir vraiment envie

 

couple heureux dans un lit juste avant les préliminaires

On ne le dira jamais assez : le désir doit être partagé, librement exprimé. Se sentir prêt(e), c’est personnel, et cela ne se calcule pas en âge, en nombre de rendez-vous ou en pression extérieure. Si nous ressentons le moindre doute, écoutons cette voix intérieure. Ce n’est pas une « occasion à ne pas rater » mais un choix intime, qui doit faire sens pour nous. Et si l’autre nous respecte, il ou elle comprendra.

Se comparer à ce que l’on a vu dans les films ou sur les réseaux

La sexualité que l’on découvre en ligne ou au cinéma n’est pas un mode d’emploi, encore moins un modèle. Ce sont des mises en scène, souvent irréalistes. Notre corps, notre rythme, nos émotions méritent d’être accueillis sans filtre, sans performance à reproduire. Le plus beau des élans est celui qui vient de nous, tel que nous sommes.

Faire l’impasse sur la communication

Parler de ses envies, de ses limites, de ses appréhensions… c’est essentiel, même (et surtout) la première fois. Une simple phrase comme « Je suis un peu stressé(e) » ou « Je préfère qu’on prenne notre temps » peut changer la dynamique et poser les bases d’une sexualité saine. Le consentement ne se devine pas : il se construit par le dialogue. La communication est une preuve de maturité, pas de maladresse.

Ignorer la contraception et les protections

Que ce soit la pilule, le préservatif ou une autre méthode, la contraception doit être abordée avant le passage à l’acte. Il en va du respect de soi, de l’autre… et de notre responsabilité. Utiliser une protection, c’est aussi se protéger mutuellement des infections sexuellement transmissibles (IST). Le fait de « penser à tout » ne gâche rien, bien au contraire : cela montre que nous prenons ce moment au sérieux.

Se focaliser uniquement sur la pénétration

Faire l’amour, ce n’est pas uniquement une question de pénétration. C’est un échange, une découverte, un langage du corps et du cœur. Trop souvent, nous nous enfermons dans une vision étroite de la sexualité, en oubliant les caresses, les regards, les frissons, le jeu. Chaque corps réagit différemment : rien ne presse, rien n’est obligatoire. Et souvent, la tendresse précède le désir.

Rester silencieux sur une douleur ou un inconfort

 

des mains entrelacées sur des draps froissés

Si quelque chose ne va pas – que ce soit physique ou émotionnel – il est fondamental de le dire. La douleur, la gêne, la peur ne doivent jamais être mises de côté pour « faire plaisir ». Notre bien-être est prioritaire. Et si l’autre ne l’entend pas, il ou elle n’est pas prêt(e) à partager une intimité respectueuse. Dire « stop » ou « j’ai besoin d’une pause » est un droit inaliénable.

Faire semblant d’éprouver du plaisir

Il peut être tentant de simuler, par peur de décevoir, de blesser, ou simplement pour « en finir ». Mais faire semblant, c’est s’éloigner de soi-même. Le plaisir se construit, parfois lentement. Il est bien plus précieux lorsqu’il est sincère. Osons l’honnêteté, même imparfaite : elle construit la confiance… et une sexualité épanouissante sur le long terme.

Quelques attitudes saines à cultiver dès la première fois

  • Prendre son temps : rien ne presse. Il n’y a pas d’objectif à atteindre.
  • Écouter son corps : chaleur, crispation, plaisir… tout est information précieuse.
  • Rire ensemble : l’humour peut désamorcer le stress et rapprocher les cœurs.
  • Être présent : dans ses gestes, ses regards, son attention à l’autre.

Et si on voyait la première fois comme une rencontre, et non une performance ?

Ce moment n’est ni une épreuve à valider, ni une étape à cocher dans une liste. C’est une rencontre : entre deux corps, deux histoires, deux vulnérabilités. En y mettant de la tendresse, de la parole, du respect, nous posons les bases d’une sexualité plus libre, plus consciente, plus belle. La première fois, comme les suivantes, n’a pas à être parfaite. Elle a juste à nous ressembler.

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